Loi de programmation militaire : quelles pistes d'économies envisagées

Naval Group FDI

La Tribune est en mesure de dévoiler certaines des pistes d'économies envisagées au cas où la trajectoire financière de la loi de programmation militaire ne collerait pas avec les ambitions du modèle « Armées 2030 ». Elles touchent des programmes majeurs des trois armées (Terre, Air, Mer).

Publié le 17-11-2022 par Michel Cabirol

La réalité est souvent à chercher dans les arrière-cuisines, loin des discours officiels. C'est le cas pour la préparation de la future loi de programmation militaire (LPM), qui couvre la période 2024/2030. A la demande du ministère des Armées, les états-majors et la DGA (Direction générale de l'armement) ont travaillé sur des pistes d'économies, comme l'a révélée La Tribune. Elles seront très certainement nécessaires pour coller à la trajectoire budgétaire de la LPM, qui doit être décidée par Emmanuel Macron : 377 milliards, 410 milliards ou 430 milliards, selon les propositions respectives de Bercy, du ministère des Armées et de l'état-major des armées. Selon nos informations, le président pourrait opter pour la trajectoire défendue par l'Hôtel de Brienne, celle à 410 milliards d'euros. Une enveloppe certes supérieure à la LPM actuelle (295 milliards d'euros), mais qui ne permettrait pas d'atteindre le modèle « Armées 2030 » et de tenir compte des nouveaux besoins. Des économies seraient donc nécessaires et devront être également validées par l'exécutif.

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 S'il appuie sur le bouton, les trois armées seront impactées sur le plan capacitaire par ces économies. Car plus de 200 pistes d'économies, qui pourraient affecter des programmes majeurs, ont été passées au crible par les états-majors et la DGA, selon nos informations. Au total, les trois armées pourraient devoir économiser jusqu'à 30 mill

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