Faute de crédits, des services hospitaliers menacés de fermeture dès le 3 avril

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Le gouvernement, malgré les craintes de fermeture de certains services, a décidé d'assumer un tour de vis en plafonnant les tarifs de l'intérim médical dans les hôpitaux publics, sept ans après le vote de la loi. Cette mesure prendra effet à partir de lundi.

Publié le 02-04-2023 par latribune.fr

Haro sur les "mercenaires de la santé". A compter de lundi, les médecins intérimaires, parfois indispensables pour maintenir ouvert un service d'urgences ou une maternité, ne pourront plus être payés plus que ce que prévoit la loi.

Une évidence qui devrait s'imposer depuis la création de ce plafond en 2016. Sauf que son application s'est jusqu'ici heurtée aux murs.

"L'intérim cannibale" responsable de la situation

Quand l'ancienne ministre Agnès Buzyn fixe en 2018 le tarif maximal à 1.400 euros pour 24 heures, les intéressés répliquent par une "liste noire" des hôpitaux à "éviter". Quand le dispositif est renforcé avec une deuxième loi en 2021, alors que le prix de la garde est descendu à 1.170 euros, Olivier Véran suspend in extremis son entrée en vigueur, en pleine vague hivernale de Covid. Un an et demi plus tard, François Braun promet à son tour d'en finir avec "l'intérim cannibale" et ses "dérives" - jusqu'à 5.000 euros brut pour 24 heures - qui signeront à court terme la mort de notre service public hospitalier.

Ce qui ne l'empêche pas de lâcher, une semaine avant la date butoir, une hausse de 20%, à 1.390 euros (brut) pour 24h. "Une somme tout à fait acceptable", estime-t-il. Mais en coulisse, le ministre se prépare depuis des mois à un printemps difficile. "Les intérimaires vont se mettre en grève ou refuser de travailler, on le sait parfaitement, ça va durer un mois", prédisait-il déjà en octobre.

Pour franchir le cap, les agences régionales de santé ont été chargées

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