Alstom confirme ses objectifs 2020

Alstom confirme ses objectifs 2020

Ce matin, le constructeur français de matériel ferroviaire Alstom a présenté les résultats du premier semestre de son exercice décalé 2017-2018 et en a profité pour évoquer son avenir proche.

Publié le 14-11-2017 par Bertrand Dampierre

Un bénéfice net en forte hausse

 

Indéniablement, Alstom occupe le devant de la scène médiatique en ce mois de novembre. Après avoir signé un nouveau contrat en Allemagne pour la construction de 14 nouveaux trains Coradia alimentés à l'hydrogène et après avoir annoncé la livraison de 27 trains supplémentaires à Trenitalia d'ici l'été 2019, le constructeur de matériel ferroviaire fait aujourd'hui parler de lui pour la présentation des résultats financiers et économiques du premier semestre de son exercice décalé 2017-2018. Verdict, sur la période, le groupe français a enregistré une hausse de 66,4 % de son bénéfice net, pour atteindre 213 millions d'euros.

De son côté, le chiffre d'affaires de la firme affiche une hausse moins importante, de 5 %, pour s'établir à 3,7 milliards d'euros. Quant au résultat d'exploitation ajusté, il a progressé de 16 %, à 231 millions d'euros. Enfin, le carnet de commandes affiche une légère baisse de 2 % par rapport au premier semestre de l'an passé, à 32,7 milliards d'euros, comme le révèle le communiqué diffusé ce jour.

 

Un groupe confiant pour l'avenir

 

Grâce à ces bonnes performances générales, l'entreprise dirigée par Henri Poupart-Lafarge a tenu à confirmer ses objectifs à l'horizon 2020, à savoir « une croissance organique de 5 % par an » et « une marge d'exploitation à 7 %, contre 6,2 % ce semestre ». Toujours concernant son avenir à court terme, le groupe a par ailleurs profité de la présentation de ces résultats pour s'exprimer au sujet de son rapprochement avec les activités ferroviaires de Siemens, annoncé fin septembre, en affirmant que, « à ce stade, les discussions avec les instances représentatives du personnel se poursuivent et les équipes de mise en oeuvre de la transaction sont opérationnelles ».

De son côté, General Electric (GE) a affiché beaucoup moins d'enthousiasme au sujet de son propre rapprochement avec Alstom. Le groupe a en effet révélé hier soir que la performance du pôle énergie du constructeur de matériel ferroviaire français, acquis en 2015, était « très décevante » et bien « en dessous des attentes ».

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