Total investit en Angola et à Abou Dhabi

Total investit en Angola et à Abou Dhabi

Ces dernières heures, le groupe pétrogazier Total a annoncé le lancement de deux nouveaux projets sur deux territoires différents : l'Angola et le Diyab.

Publié le 12-11-2018 par Guilhem Baier

Un projet d'envergure en Angola

 

Ces dernières heures, le géant français de l'énergie, qui a récemment signé un accord de partenariat avec Sempra Energy aux États-Unis, a fait deux annonces de taille concernant deux territoires différents. L'entreprise pétrolière et gazière Total a fait savoir qu'elle venait d'inaugurer un nouveau champ offshore en Angola et de signer un accord de concession avec la compagnie nationale Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC) en vue de lancer un programme d'exploration de gaz dans le Diyab.

En Angola, le nouveau champ pétrolier en eaux profondes, localisé à 250 kilomètres de la capitale Luanda, a été inauguré samedi matin. Baptisé Kaombo, ce projet, qui a requis un investissement de 16 milliards de dollars, est tout simplement le plus grand projet du genre mené dans le pays.

 

Un engagement longue durée à Abou Dhabi

 

Deux bateaux auront en effet pour mission de pomper le brut de « six nappes éparpillées sur 800 km² », soit l'équivalent de la surface de la capitale française, ni plus ni moins. À terme, le projet mené par Total, qui s'impose comme étant la première entreprise française en matière de chiffre d'affaires, devrait pouvoir produire jusqu'à 15 % de la production actuelle de l'Angola.

En ce qui concerne le projet mené dans le Diyab, la zone de plus de 6 000 km² qui va de la concession ADNOC Onshore jusqu'à Abou Dhabi, l'accord signé et officialisé ce jour (dont le montant n'a pas été dévoilé) par le groupe fondé en 1924 et actuellement dirigé par Patrick Pouyanné permettra de mener un programme d'exploration de gaz non conventionnel dans la région pendant

7 ans, suivi d'une phase de développement et d'exploitation d'une durée de 40 ans. Dans les faits, le groupe pétrogazier Total, présent dans plus de 130 pays aux quatre coins du monde grâce à ses

100 000 collaborateurs, détiendra une participation de 40 % dans le projet, contre 60 % pour ADNOC.

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