Vinci Energies rachète Eitech pour renforcer sa présence en Europe du Nord

Ce matin, Vinci Energies, filiale du groupe de construction Vinci, a annoncé sa 24e acquisition de l'année en signant un accord pour racheter la totalité du capital d'Eitech, une société suédoise.

Publié le 08-11-2017 par Bertrand Dampierre

Un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros

Vinci Energies, filiale du groupe français de construction Vinci, poursuit son mois de novembre 2017 exactement comme elle l'a commencé : en faisant des acquisitions. Alors que, la semaine passée, Vinci Energies annonçait avoir racheté deux sociétés norvégiennes, c'est pour l'acquisition d'une société suédoise que la firme revient déjà sur le devant de la scène. Plus précisément, ce mercredi matin, elle a fait savoir qu'elle venait de conclure un accord avec les actionnaires d'Eitech, spécialiste suédois des travaux électriques et de l'ingénierie, pour racheter la totalité de son capital. L'entreprise suédoise, fondée en 1994 et active dans les mêmes secteurs que Vinci Energies, à savoir ceux de l'industrie, des infrastructures et de la construction, a affiché un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en 2016. Elle emploie 1 200 collaborateurs répartis sur 26 sites répartis sur l'ensemble du territoire suédois.

24 acquisitions cette année déjà

Au travers de ce rachat, dont le montant n'a pas été dévoilé et qui reste soumis à l'approbation de l'autorité suédoise de la concurrence, l'entreprise dirigée par Yves Meignié entend se renforcer toujours plus en Europe du Nord, et notamment en Scandinavie, comme les acquisitions annoncées au début du mois l'avaient déjà montré. Dans le communiqué diffusé ce jour, Vinci Energies a par ailleurs précisé que son chiffre d'affaires dans cette région dépasse aujourd'hui les 650 millions d'euros, pour 3 500 collaborateurs présents sur ce territoire. Au total, au cours de cette année 2017, la filiale du groupe français Vinci a racheté pas moins de 24 entreprises, « représentant un chiffre d'affaires global en année pleine de 1,1 milliard d'euros ». Et ça n'est peut-être pas terminé !