CILAS (ArianeGroup, Areva), une vente sous très, très haute surveillance

CILAS Arianegroup

La vente de CILAS, une PME hautement stratégique pour les forces armées françaises, est sous contrôle de l'État. Le missilier MBDA fait partie des groupes intéressés par une telle acquisition mais il n'est pas le seul.

Publié le 05-10-2020 par Michel Cabirol

Après Photonis, CNIM, Aubert & Duval, la vente de CILAS est le nouveau dossier hyper stratégique et sensible du ministère des Armées, selon des sources concordantes. Détenue par ArianeGroup (67%) et Areva (33%), cette société, spécialisée notamment dans les lasers et l'optronique (47 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018), fait l'objet d'une surveillance très rapprochée du ministère des Armées. "C'est une opération qu'on suit comme le lait sur le feu", explique-t-on à La Tribune. Contrairement à celle de Photonis, la cession de CILAS, dont le siège social est à Orléans, a été bien préparée en amont par le ministère des Armées dès les premières rumeurs de vente en 2019. Concrètement, elle est fléchée vers un groupe français. Selon des sources concordantes, le missilier MBDA s'est montré intéressé mais il n'est pas le seul à avoir exprimé un intérêt.

Des activités hautement stratégiques

Les activités de défense et sécurité de CILAS comprennent la désignation laser pour le guidage terrestre ou aéroterrestre de munitions de précision. Actuellement, cette PME produit la nouvelle génération de désignateurs (programme Taranis), qui vise à doter l'armée de Terre d'une nouvelle capacité de combat. Elle fournit également des télémètres pour conduites de tirs, des équipements de surveillance et de détection de snipers pour la protection d'infrastructures critiques, de grands événements ou de VIP ainsi que des équipements d'appontage d'hélicoptères pour plateformes navales.

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