Alstom fournira 54 trains en plus à Trenitalia

Alstom fournira 54 trains en plus à Trenitalia

En ce début de printemps 2018, Alstom poursuit plus que jamais sa collaboration avec l'entreprise italienne Trenitalia. Dans le cadre d'un accord signé en 2016, une nouvelle commande vient d'être passée.

Publié le 26-03-2018 par Bertrand Dampierre

Une commande estimée à 330 millions d'euros


Ce lundi matin, l'entreprise spécialisée dans le secteur des transports ferroviaires a annoncé avoir signé un nouveau contrat avec Trenitalia, l'opérateur ferroviaire national en Italie, en vue de lui fournir 54 trains supplémentaires. Plus précisément, comme le révèle le communiqué diffusé ce jour, cette nouvelle commande, qui fait partie de « l'accord-cadre signé en août 2016 » et dont le montant est estimé à 330 millions d'euros environ, concernera la fabrication et la livraison de trains régionaux vers les Abruzzes (qui recevront 4 trains sur les 54 signés), la Ligurie (qui recevra 15 trains), les Marches (qui recevront 4 trains) et la Vénétie (qui recevra 31 trains). Ces nouveaux trains Coradia Stream « Pop » signés Alstom seront fabriqués directement sur le territoire italien et ont une capacité de 300 passagers assis. Leur vitesse maximale est estimée à 160 km/h.

 

Rapprochement lancé avec Siemens

 

En marge de cette nouvelle commande, Alstom, autrefois connu sous les noms d'Als-thom, d'Alsthom Atlantique ou encore Gec-Alsthom, poursuit indéniablement sa transformation. Alors que la partie ferroviaire du groupe français doit prochainement fusionner avec Siemens Mobility dans le cadre de la création d'une nouvelle entreprise, on en sait désormais plus concernant les changements à venir.

Vendredi dernier, le 24 mars, la firme créée en 1928 et actuellement dirigée par Henri Poupart-Lafarge et Siemens ont ainsi signé un accord de rapprochement concernant « la combinaison des activités mobilité de Siemens et d'Alstom ». Cette fusion, annoncée officiellement en septembre 2017, nourrit l'ambition de créer un champion mondial de la mobilité, qui sera français, « avec un siège en France [...] et avec un très bon patron français », comme l'a fait savoir Joe Kaeser, PDG de Siemens, en fin de semaine dernière.

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