Renault : une nouvelle gamme pour rebondir

Arkana Renault, automobile, mobilités

La marque au losange est à la veille d'un nouveau cycle produit qui sera inauguré en 2019 avec la Clio. C'est l'occasion de faire un bilan sur le précédent qui a, certes, permis à Renault de renouer avec les volumes mais a produit des effets pervers sur sa rentabilité.

Publié le 11-10-2018 par Nabil Bourassi

C'est un vrai débat qui agite les spécialistes du secteur automobile. Comment faut-il juger les performances de Renault sur ces dix dernières années ? Pour certains, c'est un succès indéniable avec une gamme totalement restaurée et des volumes en forte hausse. Pour d'autres, la marque emmenée par Carlos Ghosn n'est pas parvenue à résoudre l'ensemble des questions d'un positionnement qui produit des effets paradoxaux.

Un souffle de fraîcheur et de "désirabilité"

Il faut d'abord rappeler que Renault revient de loin. Lorsque Laurens van den Acker prend les commandes du style en 2009, la marque vit le crépuscule de l'ère Le Quément avec une gamme de voitures qui ne plaisait pas... Indéniablement, le designer néerlandais venu de chez Mazda a redonné un souffle de fraîcheur et de « désirabilité », comme il le dit souvent, à la marque française.

« Depuis 2014, la première raison d'achat d'une Renault, c'est le design. En 2012, ce critère n'arrivait qu'en troisième position après la fidélité à la marque », observait Laurens van den Acker, interrogé par La Tribune au dernier Mondial de Paris, en octobre 2016.

Quel succès ! Le Captur symbolise le plus cette reconquête d'image mais également de repositionnement puisque Renault inventait alors le SUV de segment B, pour en prendre le leadership en Europe, devant les Peugeot 2008 et Opel Mokka.

Le Kadjar a en partie corrigé le raté du Koleos première génération, et la Clio a fait le travail d'une citadine à volume tout en défendant sa pla

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