Les salariés rendront une journée de RTT

Comme de nombreuses entreprises un peu partout en France, Renault a effectué une demande de mise au chômage partiel pour une partie de ses salariés. Frappé de plein fouet par la crise économique liée à l'épidémie de Coronavirus, le constructeur français veut tout mettre en oeuvre pour limiter les dépenses mais aussi pour protéger ses employés. Selon une information des Echos, le groupe au losange pourrait mettre en place un 'contrat de solidarité' pour soutenir ses salariés français. L'objectif est de permettre aux salariés au chômage partiel de ne pas perdre en rémunération alors que la loi prévoit seulement le versement de 70 % du salaire brut. Pour assurer ce maintien des salaires, les 36.000 salariés rendront une journée de RTT pour chaque semaine d'activité partielle. La part restante sera financée par le Fonds solidaire de crise mis en place en 2008-2009 et Renault prendra à sa charge les cotisations. 

Les discussions toujours en cours 

L'accord n'est toutefois pas encore finalisé. 'Il reste quelques réglages à boucler mais les grandes lignes sont actées', a confié au quotidien économique un participant aux négociations. L'ensemble des sites de production français du groupe sont aujourd'hui fermés et l'essentiel des salariés est aujourd'hui au chômage partiel ou en télétravail. 'Seules 500 à 600 personnes continuent à travailler à temps plein, sur les projets fondamentaux pour le groupe', a indiqué Guillaume Ribeyre, délégué CFE-CGC.