Petite Bretagne...

Michel Santi

La Grande Bretagne là n'est plus la patrie de Winston Churchill, ni le berceau des Beatles. Elle est désormais en déclin moral et en faillite intellectuelle. Par Michel Santi, économiste*

Publié le 11-07-2016 par Michel Santi

Nation de l'individualisme forcené, symbolisé par la phrase scandaleuse de Margaret Thatcher qui se plaisait à assener que « la société n'existe pas entant que telle » ! Royaume ayant accordé sa caution morale à une injustifiable occupation et destruction de l'Iraq ayant fondamentalement déstabilisé le Moyen-Orient, et maintenant l'Europe par terrorisme interposé. Pays d'une élite politique baignant dans le mensonge, à l'image d'un Tony Blair qui mériterait - avec son comparse George W. Bush - de comparaître devant un tribunal international. Ou d'un David Cameron ayant sacrifié l'européanité de son pays à l'aune de sa méprisable ambition personnelle. Centre névralgique du néo libéralisme incarné par la City, elle-même dominée par une élite intellectuelle formée juste à côté soit par la London School of Economics, soit par Oxford ou Cambridge. Capitale qui recense en son sein le plus grand nombre d'oligarques ayant transformé le marché immobilier londonien en un gigantesque casino. Nation décimée par le hooliganisme footballistique dont les derniers méfaits furent les attaques en règle contre la police à Marseille il y a quelques jours scandées par « Nous voterons pour sortir d'Europe ».

 Déclin moral et en faillite intellectuelle

Cette Grande Bretagne là n'est plus la patrie de Winston Churchill, ni le berceau des Beatles, car elle est désormais en déclin moral et en faillite intellectuelle, dont le Brexit n'est que le symptôme. Pays de la globalisation par excellence, que se

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