Pernod Ricard présente sa feuille de route

Pernod Ricard présente sa feuille de route

Alexandre Ricard a présenté les nouveaux objectifs du groupe aux investisseurs.

Publié le 02-06-2015 par Aglaë Derouen

Journée des investisseurs

 

C'est au Centre Pompidou que Pernod Ricard a présenté aux investisseurs ses axes stratégiques pour les prochaines années, et voulu fêter avec eux ses 40 ans. Cela fait en effet 40 ans que les rivaux des comptoirs, Pernod et Ricard, ont fusionné pour donner naissance au groupe. L'artisan de ce rapprochement était à l'époque Paul Ricard.

Ce matin, c'était son petit-fils, Alexandre Ricard, qui présentait les objectifs du groupe aux investisseurs, pour la première fois depuis sa nomination à la tête du numéro 2 mondial des alcools et spiritueux.

 

 

Renouer avec la croissance

 

L'objectif premier, qui servait de fil rouge à cette matinée était simple. Pour Alexandre Ricard, « retrouver notre rythme de croissance historique est la toute première de nos priorités ». Après des années de croissance régulière, le groupe a connu récemment un ralentissement principalement dû à la chute brutale des ventes de Cognac en Chine et de Vodka aux Etats-Unis. Or, ces deux pays sont respectivement le premier et le deuxième marché du groupe, représentant chacun respectivement 15% et 10% des ventes totales du groupe de spiritueux français. Si bien que la chute des ventes dans ces deux pays s'est cruellement ressentie.

 

 

Des objectifs qui déçoivent

 

A moyen terme, le numéro 2 mondial des alcools vise donc un retour vers une croissance moyenne de 5%, portée par 4 pays et zones géographiques principaux, où son ambition est de devenir leader en y gagnant la bataille des ventes : la Chine, les Etas-Unis, l'Inde et l'Afrique. Pour y parvenir, Pernod Ricard envisage de poursuivre les acquisitions de groupes et de marques de taille moyenne dans les spiritueux, en particulier aux USA et dans les pays émergents.

Si le plan est ambitieux, il a toutefois déçu les investisseurs et les marchés, dont le mécontentement s'est immédiatement traduit par une baisse sensible du cours de l'action.

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