En 2007 à  Riom-ès-Montagnes (Cantal), plusieurs employés d'Orange (ex-France Télécom) et de La Poste développent des cancers « suspects ». On recense aussi plusieurs décès. Or, les personnes concernées partageaient les mêmes locaux et toutes ont été au contact d'ampoules « parafoudres » dont le rôle est de protéger des surtensions les pylônes qui supportent les lignes téléphoniques. Installées entre 1960 et 1970, ces ampoules contiennent en fait des éléments radioactifs. Elles ont été retirées du marché en 1978.

Une plainte contre Orange déposée

Mais si ces fameuses ampoules ont été retirées du marché, beaucoup sont encore en service. Et selon plusieurs syndicats, trois études menées par les élus du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) confirment que ces « parafoudres » présentent un « risque grave » et des « conditions de travail dangereuses » pour les salariés les manipulant. Aujourd'hui, plusieurs personnes ont donc décidé d'assigner Orange en justice auprès du procureur de la République de Clermont-Ferrand pour « mise en danger de la vie d'autrui ». « À ce jour, l'ensemble [des études menées] qui ont été partagées avec les représentants du personnel au niveau national, démontrent l'absence de risque pour les salariés » assure de son côté le groupe Orange.