Nissan : un exercice fiscal délicat

Nissan : un exercice fiscal délicat

Le constructeur japonais a annoncé des résultats financiers en baisse pour 2018. Différents facteurs poussent Nissan à rester prudent quant aux perspectives pour l'exercice en cours.

Publié le 15-05-2019 par Alexandra Nuiry

2018 restera une année houleuse pour la marque. Nissan rapporte avoir souffert de coûts à court terme, résultant de la rénovation de sa stratégie sur le marché américain et de la mise en place des garanties pour les véhicules défectueux.


Tous les indicateurs à la baisse


Au 31 mars 2019, le bénéfice d'exploitation de l'entreprise s'élèvent à 318,2 milliards de yens, contre 574,8 milliards pour l'année 2017. Nissan enregistre par ailleurs des recettes en baisse de 3,2 % à 11,57 billions de yens. Sa marge opérationnelle perd 2,1 points de pourcentage, pour atteindre de 2,7 %. Ses recettes nettes chutent de 57,3 % et atteignent 319,1 milliards de yens. Nissan déplore également une baisse de 4,4 % de ses ventes mondiales, qui représentent 5,516 millions d'unités.


Soutien des marchés japonais et chinois


On note toutefois que le marché japonais bénéficie d'une hausse de 2,1 % de ses ventes, attribuée à une demande importante des modèles Note et Serena. Sur le marché chinois, elles augmentent de 2,9 %. À l'inverse, elles souffrent d'une rétractation de 9,3 % aux États-Unis et de 17,8 % en Europe. Concernant l'exercice en cours, le constructeur, dont le VP aftersales Europe est Jean-Christophe Mercier, table sur une légère hausse de ses ventes, visant 5,54 millions d'unités. Du côté des comptes, il attend des recettes nettes de 11, 300 milliards de yens, des recettes opérationnelles de 230 milliards de yens et une marge opérationnelle de 2 %.

 

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