Réussite aux tests

Les résultats du Supervisory Review and Evaluation Process (SREP) de la Banque Centrale Européenne ont révélé que la banque de financements et d'investissements du groupe BPCE disposait d'un ratio de solvabilité Common Equity Tier 1 bien supérieur aux obligations qu'elle lui avait fixées pour le premier janvier 2016. Elles s'élevaient à 8,75% pour le premier janvier 2016, mais dépassent en fait les 11% depuis le 30 septembre 2015.

La banque dispose donc de nettement plus de fonds propres que n'en requiert la Banque Centrale Européenne, témoignant d'un retour à la solidité de la banque d'investissement française. Dans un communiqué de presse publié ce matin, Natixis a souligné la convergence de cette compatibilité avec les exigences européennes et sa propre stratégie : « Cette exigence réglementaire est parfaitement compatible avec la politique de retour aux actionnaires de Natixis découlant de sa stratégie Asset-light mise en oeuvre dans le cadre de son plan New Frontier ».

Même succès pour le groupe BPCE

Il en va de même pour la maison mère, le groupe BPCE, à qui la Banque Centrale Européenne demandait un taux de fonds propres de 9,75% au 1er janvier 2016. Son ratio Common Equity Tier 1 (CET1) s'élève à 12,7% au 30 septembre sur une base consolidée. Elle devra toutefois être capable de se maintenir durant la suite du semestre à un niveau minimal de 9,5%.

Le Supervisory Review and Evaluation Process (SREP) a été mis en place par la Banque Centrale Européenne dans le but de sécuriser le secteur bancaire européen. Ce dispositif fait partie des mesures destinées à réduire les conséquences d'une crise financière analogue à celle de 2008, et d'éviter des faillites de banques en Europe.