Le Qatar près de renoncer au VBCI de Nexter en raison de la mise en examen du patron du PSG

VBCI Nexter Systems

En raison de la mise en examen du président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi, l'émir du Qatar est tout près de renoncer au contrat VBCI fabriqué par Nexter. Une commande évaluée à deux milliards d'euros.

Publié le 26-11-2019 par Michel Cabirol

Les méandres d'un contrat d'armement sont toujours très complexes. Concernant Nexter, le fabricant du Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI), ils le sont encore plus : le groupe d'armement avait gagné au Qatar un mégacontrat de deux milliards d'euros environ portant sur la vente de 490 VBCI ; il l'est aujourd'hui tout près de le perdre. Pourquoi ? Parce que la mise en examen en mai dernier du patron du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, pour corruption active par le juge Renaud Van Ruymbeke ne passe pas auprès de l'émir du Qatar, Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, selon des sources concordantes. Les deux hommes sont proches. A la fin de l'été, l'émir avait déjà fait passer un message qui a été visiblement mal compris en France. Aujourd'hui, il est reçu cinq sur cinq.

Résultat, en représailles, l'émir a demandé au ministre de la Défense de lancer une nouvelle procédure pour trouver une autre plateforme que celle de Nexter. Le ministère de la Défense est tout près de sélectionner trois candidats. L'heure est donc grave, très grave pour le fabricant français, qui risque de perdre un contrat important mais aussi de la charge pour une chaîne d'assemblage qui sera bientôt en souffrance. Car déjà des constructeurs internationaux se sont montrés bien sûr intéressés par la perspective d'un tel contrat comme le Finlandais Patria, l'italien Oto Melara ou encore l'américain General Dynamics. En revanche, Rheinmetall, pourtant très actif sur le plan médiatique à Doha, ne semble pas être en pôl

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