Le low-cost long-courrier : une lame de fond

PAF, Marc Rochet, Laurent Magnin, French Bee, groupe Dubreuil, XL Airways

Le low-cost long courrier va-t-il s'imposer dans le ciel mondial et européen ? Pour Marc Rochet (French Bee, groupe Dubreuil) et Laurent Magnin (XL Airways), il n'y a aucun doute sur la pérennité de ce modèle.

Publié le 28-06-2018 par Guillaume Lecompte-Boinet

Ils aiment le parler « cash ». Ils n'ont pas déçu l'auditoire du Paris Air Forum, le 21 juin dernier. Marc Rochet, le président de French Bee (Groupe Dubreuil) et Laurent Magnin, Pdg de XL Airways, deux acteurs qui se sont positionnés sur le créneau des vols long-courrier à bas coûts, sont venus au Paris Air Forum, organisé par La Tribune, pout débattre sur le thème : «Low-cost long courrier, l'heure du grand bond a-t-elle sonné?».

Pour l'un comme pour l'autre, ce modèle va s'imposer et prendre une parprépondérante du marché des vols long courrier. « Les détracteurs de ce modèle disent du low-cost long courrier ce qu'ils disaient il y a 25 ans du low-cost court et moyen courrier, lance Marc Rochet. Or plus de 80% de la clientèle des vols long courrier, ce sont des familles qui par définition voyagent à plusieurs, et qui payent leurs billets, contrairement à la clientèle professionnelle. Par conséquent, leur driver numéro 1, c'est le prix ».

« On assiste à la revanche de ce public, qui pense que lorsqu'il paye un billet long courrier plus de 600 euros, c'est du vol ! Il s'agit d'une véritable lame de fond », renchérit Laurent Magnin.

Bientôt des low-cost long-courriers américaines?

Les deux patrons citent volontiers les exemples de Scoot et AirAsia dans la zone Asie-Pacifique, celui de Norwegian en Europe, ou WestJet au Canada. « Aux Etats-Unis, ça va venir », estime Marc Rochet, qui ajoute : « si c'était une tendance éphémère, je me demande alors pourquoi des groupes comme I

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités