Le gaz de mine réclame une place dans la transition énergétique

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La Française de lénergie, spécialiste de la valorisation du gaz de charbon, fait valoir ses arguments pour ne pas tomber sous le coup de linterdiction de nouveaux permis dexploration dhydrocarbures décrétée par Nicolas Hulot.

Publié le 26-07-2017 par Dominique Pialot

À l'origine de nombreux accidents dus à des explosions, les fameux coups de grisou, le gaz de mine, essentiellement composé de méthane, a piètre réputation. Mais dans le nord de la France, la Française de l'Énergie y capte le gaz qui continue de s'échapper de puits désaffectés, qu'elle transforme en électricité et en chaleur. Une activité pour laquelle elle a obtenu le label « énergie de récupération ». Les quatre sites opérés par la Française de l'Énergie produisent 9 MW, soit les besoins en électricité d'une ville de 40.000 habitants, qu'il vend à un tarif de rachat garanti pour un revenu de 4 millions d'euros sur 15 ans.

Avec Dalkia pour le réseau de chaleur de Béthune

Par ailleurs, la ville de Béthune a annoncé début juillet avoir choisi Dalkia pour la rénovation de son réseau de chaleur. Cette dernière lui fournira à la fois du gaz naturel, du gaz de décharge et pour 2 MW de gaz de mine fourni par la Française de l'Énergie, éligible au fonds chaleur de l'Ademe et au taux réduit de TVA à 5,5%.

Le gaz ainsi capté évitera 35% des émissions de CO2 de la ville, qui peut afficher un taux de couverture en énergies renouvelables et de récupération de 84% pour son nouveau réseau de chaleur. Signé pour 22 ans, ce contrat mixant gaz, électricité et chaleur serait selon Julien Moulin, PDG de la Française de l'Énergie, une première en Europe de l'Ouest. Au-delà des aspects environnementaux et de réduction des coûts pour la collectivité, « cela s'inscrit dans la continuité de l'histoi

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