Progression en Europe

Le constructeur automobile français a vu ses ventes progresser de 5,4% au troisième trimestre, et son chiffre d'affaires de 1,6%. En Europe, où le groupe a vendu 7% de véhicules en plus, PSA a su profiter d'une gamme jeune et de nombreuses nouveautés pour tirer son épingle du jeu dans un marché pourtant morose.

Dans le reste du monde, les ventes ont en revanche connu un effondrement parfois spectaculaire 62,4% de moins en Europe de l'Est et 38,2% en Amérique latine. La zone Asie continue plus que jamais, heureusement, de tirer le groupe vers le haut.

L'effet bénéfique de la Chine

L'émergence d'une classe moyenne en Chine dope les ventes dans l'industrie automobile. C'est donc dans un marché déjà dynamique que PSA connaît ses meilleures performances : +44%. La part de marché du groupe s'y élève maintenant à 4,4%.

Sur le marché chinois, PSA s'est fait remarquer avec les modèles de moyenne gamme 2008 et 408 de Peugeot, et la Citroën C-Elysée. Mais le groupe commence aussi a susciter un engouement sur le segment du haut de gamme avec sa marque DS, devenue autonome, dont les modèles DS5 LS et DS6, spécifiques au marché chinois, commencent à acquérir une notoriété et une image prometteuses.

Poursuivre les efforts

Toutefois, selon Carlos Tavarès, « la route vers le redressement définitif est encore longue ». Les efforts annoncés dans le plan « Back in the Race » portent leurs premiers fruits : les stocks baissent, les investissements en R&D se poursuivent, et les marques trouvent progressivement leurs positionnements respectifs en termes d'image et de prix. Mais on est encore loin des objectifs ambitieux affichés par le groupe en ce qui concerne sa marge opérationnelle, espérée à 2% minimum en 2018.