L’UFC-Que Choisir éreinte les sites de crowdfunding "miroir aux alouettes"

Crowdfunding défaut UFC

L’association de défense des consommateurs dénonce des pratiques déloyales et des promesses de rendement surestimées. Elle met en demeure six plates-formes de finance participative, dont les leaders des prêts aux PME Lendix et Unilend, de supprimer les clauses abusives.

Publié le 23-02-2017 par Delphine Cuny

Les banques et leurs frais de tenue de compte ne sont pas la seule cible de l'UFC-Que Choisir. Et elles vont sans doute se délecter de la nouvelle étude brûlot de l'association de défense des consommateurs. L'UFC s'attaque aux nouveaux entrants de la finance, les Fintech, en l'occurrence les sites de crowdfunding, et plus particulièrement de crowdlending, le financement participatif d'emprunts aux PME par des investisseurs non professionnels (pour l'essentiel), dans un rapport publié ce jeudi. Alors que ce marché explose en France (+112% en 2016 et même x2,6 pour le prêt aux entreprises), l'UFC tire à boulets rouges sur les pratiques commerciales qu'elles jugent « déloyales » de certaines de ces plates-formes qualifiées de « miroir aux alouettes ».

L'association en appelle aux pouvoirs publics, en particulier à l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France, qu'elle enjoint de diligenter des contrôles. L'ACPR et la Banque de France se défendent pourtant d'une approche trop accommodante à la mode britannique avec les Fintech et de tout traitement de faveur. Mais il est vrai qu'un cadre réglementaire très souple a été accordé spécifiquement au crowdfunding.

En outre, l'UFC « met en demeure » six plates-formes, dont le leader français du crowdlending Lendix, ainsi qu'Unilend (numéro trois en montants), Lendopolis, Bolden, Pretup et Prexem, de « purger leurs conditions générales d'utilisation des clauses abusives qu'elles contiennent. »

« Notre

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