EasyJet achète 36 A320 à Airbus

EasyJet achète 36 A320 à Airbus

La compagnie low cost a annoncé hier soir avoir passé une commande ferme de 36 appareils à Airbus.

Publié le 18-11-2015 par Bertrand Dampierre

36 commandes fermes

 

Juste après avoir annoncé des résultats annuels record, la compagnie britannique à bas coût EasyJet a annoncé avoir converti 36 options en une commande ferme d'appareils monocouloirs à l'avionneur européen. Cette commande est composée de 6 appareils A320ceo, et de 30 A320neo, la nouvelle version économe du moyen courrier emblématique d'Airbus.

Actuellement EasyJet exploite 134 A319, et 85 A320. Ses commandes d'Airbus, quant à elles, représentent aujourd'hui un total de 451 appareils de la famille A320, dont 319 pour les modèles classiques, et 130 pour la version neo.

 

 

Le succès de la version neo

 

La version neo est pour Airbus un excellent produit pour les compagnies low cost. Jusqu'à présent, le développement du tourisme asiatique et des compagnies low cost dans la zone semblait porter essentiellement les ventes d'Airbus, et en particulier des appareils en version neo. Leur aérodynamisme revisité, avec de nouvelles ailes et un nouvel empennage, les matériaux plus légers utilisés, et surtout les nouveaux moteurs fabriqués par Rolls Royce ou Safran, suivant les modèles, en font un avion beaucoup moins énergivore, qui permet aux compagnies low cost de faire des économies substantielles.

 

 

L'avenir est au low cost 

 

Avec cette commande d'Easyjet, Airbus montre que le marché européen de l'aviation civile conserve un dynamisme qui va servir ses intérêts. Les résultats affichés par Ryanair et hier par EasyJet en témoignent. Pour Airbus, et ses usines européennes, ce dynamisme compense donc les conséquences des difficultés des compagnies régulières, qui enchainent les conflits et les plans sociaux. Et il montre aussi que l'avenir semble véritablement au low cost, pour lequel ses nouveaux modèles sont taillés. D'ailleurs, les compagnies régulières européennes tendent à développer des filiales low cost, qui, elles aussi, pourraient être intéressées par les appareils conçus par le constructeur aéronautique toulousain.

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