Délocalisations : les PME françaises privilégient l'Union européenne

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63% des petites et moyennes entreprises (PME), qui ont délocalisé leur activité, ont privilégié l'Union européenne selon une récente enquête de l'Insee.

Publié le 28-06-2019 par Grégoire Normand

Désindustrialisation, fermetures de sites, suppressions de postes, inscriptions à Pôle emploi. Les entreprises qui procèdent à des délocalisations sont régulièrement pointées du doigt pour avoir laissé des salariés sur le carreau. Le dernier plan social programmé chez General Electric a de nouveau placé ce phénomène au coeur des débats. "Nous demandons au gouvernement de stopper ce scandale, ce carnage qui n'a d'autre but que de délocaliser l'activité hors de France et qui n'est aucunement une adaptation au marché", a récemment déclaré le délégué syndical CFE-CGC, Philippe Petitcolin, d'après des propos rapportés par l'AFP.

Pour autant, il existe peu d'études récentes qui mesurent vraiment la réalité de ce phénomène en France. Pour tenter de remédier à ce flou, les services de l'Insee viennent de sortir une enquête documentée qui révèle que 1,9% des PME de 50 salariés ou plus ont délocalisé au moins une de leurs activités entre 2014 et 2016. La taille de l'établissement peut avoir une incidence sur les délocalisations. Ainsi, les entreprises de 100 à 249 salariés (2,4%) prennent plus ce type de décision en proportion que les firmes de 50 à 99 salariés (1,7%).

Les PME françaises privilégient l'Union européenne

Sur l'ensemble des petites et moyennes entreprises ayant délocalisé, 70% ont décidé de le faire en Europe et 63% vers l'Union européenne (U-E). Les établissements tricolores qui veulent créer de nouvelles activités à l'étranger privilégient également le continent europée

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