Comment le Sénat a blindé les crédits de la Loi de programmation militaire

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Le Sénat a réussi à convaincre le gouvernement de mieux sécuriser les ressources budgétaires des armées. Grâce à des clauses de garantie, le ministère des Armées sera exclu du financement du Service militaire universel.

Publié le 20-06-2018 par Michel Cabirol

Le Sénat a fait le boulot. Et plutôt bien. La commission mixte paritaire (CMP : sept députés, sept sénateurs), qui a trouvé un accord mardi sur la loi de programmation militaire (LPM), a conservé des amendements importants proposés par le Sénat sur ce texte. La chambre haute du Parlement a réussi à convaincre le gouvernement de mieux sécuriser les ressources budgétaires des armées, avec des clauses de garantie, a expliqué à La Tribune le président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, Christian Cambon.

En revanche, le Sénat n'a pas eu gain de cause sur un contrôle financier accru des services de renseignement, dont le budget global s'élèvera à 4,6 milliards d'euros. Le texte doit être adopté définitivement les 27 et 28 juin, respectivement par l'Assemblée Nationale, puis par le Sénat. La ministre des Armées, Florence Parly, s'est félicitée dans un communiqué de l'accord trouvé entre l'Assemblée nationale et le Sénat lors de la CMP sur le projet de loi de programmation militaire 2019 à 2025

"Bien évidemment, c'est maintenant pour l'exécution de cette loi de programmation que le Sénat va se mobiliser", a assuré Christian Cambon, qui a déclaré : "pas un euro ne doit manquer!".

Les armées ne financeront pas le service militaire universel

Une des clauses de garantie concerne le financement du futur Service National Universel (SMU), qui pourrait peser "entre deux et trois milliards d'euros par an" dans le budget de l'Etat, selon Christian Cambon. Grâc

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