Comment l'industrie automobile française a atteint des records de rentabilité

Les valeurs automobiles en baisse a mi-seance de la bourse de paris

Les grands groupes français spécialistes de l'industrie automobile ont publié une avalanche de bons résultats semestriels. Si les chiffres d'affaires publiés sont de bonne facture, c'est surtout le niveau de rentabilité qui s'envole. Explications.

Publié le 29-07-2016 par Nabil Bourassi

L'industrie automobile est-elle à front renversé avec la conjoncture macroéconomique ? Les résultats semestriels des constructeurs PSA et Renault et des équipementiers Valeo, Faurecia, Michelin et Plastic Omnium, témoignent en tout cas d'une bonne santé sectorielle. En réalité, ce n'est pas tant sur le niveau d'activité que sur la rentabilité que ces groupes ont performé.

Des taux de marge en forte progression, y compris pour Michelin

Certes si Valeo annonce une hausse de 11% de son chiffre d'affaires (8,1 milliards d'euros), Renault +13,5% (25 milliards) et Plastic Omnium +8% (3,18 milliards), les autres enregistrent des performances plus modestes voire négatives. PSA s'en sort avec une hausse de 2,5% de son chiffre d'affaires à 19,19 milliards, Faurecia se contente de 3,4% (9,54 milliards) et Michelin enregistre même une contraction de 2% de son activité.

En réalité, la principale performance des groupes français c'est d'avoir considérablement amélioré leur rentabilité. Tous affichent des progressions de leur bénéfice supérieur à celui de leur recette. Faurecia voit ainsi son taux de marge passer de 4 à 5,1%, Valeo de 7,4% à 8, Plastic Omnium de 9,6 à 10,1%. Renault établit sa marge à 6,1% contre 4,9% un an auparavant et PSA passe de 5 à 6,8%. Même Michelin réalise l'exploit de faire progresser sa marge de près de 1,7 point pour dégager la marge la plus forte de ce club à 13,7%.

Valeo proche de l'usine "sans papiers"

Ainsi, les grands groupes récoltent les fruits de la rest

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