Brexit : l'immobilier britannique ralentit

Le financial times devoile les exigences de londres pour rester dans l'ue

Depuis le Brexit, les transactions sont au plus bas sur le marché immobilier résidentiel britannique. Mais la confiance reste de mise.

Publié le 11-08-2016 par Mathias Thépot

Environ 50 jours sont passés depuis que le peuple britannique s'est prononcé en faveur du Brexit. Et comme dans beaucoup d'autres secteurs, on prédisait le pire au marché immobilier local. Qu'en est-il aujourd'hui ? D'abord, force est de constater que l'impact du Brexit sur l'immobilier résidentiel britannique est significatif. Les volumes de vente de logements sont lourdement affectés : depuis la crise financière de 2008, jamais autant d'agents immobiliers n'avaient constaté un tel recul de la demande d'acheteurs potentiels, rapporte la Royal institution of chartered Surveyors (RICS), un organisme qui regroupe des professionnels de l'immobilier.

Chute en bourse

D'un point de vue plus institutionnel, le Brexit fait également des dégâts : face à l'afflux des demandes de retraits de la part d'investisseurs inquiets quant aux conséquences du référendum, plusieurs fonds immobiliers ont également été suspendus. Aviva Inverstors a notamment annoncé mercredi que son fonds immobilier devrait rester fermé au moins 6 mois. Par ailleurs, l'indice boursier britannique le plus affecté après le Brexit est celui regroupant les entreprises du secteur de l'immobilier : la composante immobilière du FTSE 350 index a en effet perdu 15 % depuis le Brexit, alors que dans le même temps l'indice global FTSE 350 gagnait 7 %.

Des prix stables

Ces signes alarmant n'affectent pourtant pas l'optimisme des analystes spécialistes du secteur. En effet, il faut d'abord dire que même si les transactions s'écr

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