Après le scandale Volkswagen, l'affaire Wirecard est une nouvelle tache sur la réputation de rigueur de l'Allemagne

Allemagne: altmaier pour un retour a l'equilibre budgetaire sur la prochaine legislature

Pour une partie des investisseurs étrangers, le fait que Wirecard, entreprise spécialisée dans le traitement des opérations de paiement, ait reconnu que 1,9 milliard d'euros inscrits dans ses comptes n'avaient sans doute jamais existé, souligne les faiblesses de la supervision et du contrôle dont font l'objet les dirigeants d'entreprise dans le pays. L'image de sérieux et de rigueur des patrons allemands est ainsi de nouveau salie, cinq ans après le scandale de falsification systématique des tests anti-pollution chez Volkswagen.

Publié le 24-06-2020 par Holger Hansen (à Berlin) et Maiya Keidan (à Londres), Reuters

La disgrâce soudaine et spectaculaire de Wirecard, ex-coqueluche de la Bourse de Francfort, suscite des appels en faveur d'une réforme du système allemand de contrôle de la gestion des entreprises, sans laquelle la réputation d'intégrité du pays risque de souffrir un peu plus.

Pour une partie des investisseurs étrangers, le fait que Wirecard, entreprise spécialisée dans le traitement des opérations de paiement, ait reconnu que 1,9 milliard d'euros inscrits dans ses comptes n'avaient sans doute jamais existé, souligne les faiblesses de la supervision et du contrôle dont font l'objet les dirigeants d'entreprise dans le pays.

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Après l'affaire Vokswagen...

L'image de sérieux et de rigueur des patrons allemands est ainsi de nouveau salie, cinq ans après le scandale de falsification systématique des tests anti-pollution chez Volkswagen.

Quatre jours après sa démission, le président du directoire de Wirecard a été placé en détention mardi.

Le constat semble déjà avoir été dressé par le gouvernement: alors qu'il avait initialement jugé que la BaFin, l'autorité de surveillance des marchés financiers, avait "travaillé très dur" et "fait son travail", le ministre des Finances, Olaf Scholz, lui a reproché des erreurs mardi en promettant d'étudier un possible durcissement des règles de contrôle des entreprises.

"Le ministère des Finances, tout comme (...) la BaFin, doit s'expliquer", estime Florian Toncar, dép

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