Après la descente aux enfers, Aston Martin est-il prêt à repartir ?

Aston Martin, DBS Superleggera

L'hécatombe boursière de la marque automobile de luxe anglaise aiguisait les appétits chinois, notamment Geely... C'est finalement un investisseur canadien qui a accepté de renflouer Aston Martin, et ce, malgré des performances commerciales décevantes... En attendant l'arrivée de deux SUV...

Publié le 10-02-2020 par Nabil Bourassi

Ce n'est plus James Bond, c'est Mission Impossible ! La trajectoire suivie par Aston Martin depuis sa récente introduction en Bourse (octobre 2018) est tout à fait chaotique. À plus de 4,3 milliards de livres lors de l'IPO, la valeur boursière de la marque automobile fétiche de l'espion de Sa Majesté a fondu à 1 milliard seulement... Comment la marque si sûre d'elle a-t-elle fini par s'effondrer en moins de 18 mois ?

Des casseroles en série...

C'est une véritable succession de casseroles qui sont tombées sur la tête d'Andy Palmer, PDG d'Aston Martin depuis 2014. L'année 2019 avait déjà très mal commencé puisque le constructeur basé à Gaydon dans le centre de l'Angleterre a vu le rythme de ses ventes se caler très en-dessous de la trajectoire de ses prévisions. Ainsi, son Vantage lancée en 2018 n'a pas connu le succès escompté. La direction révise dès lors son objectif de ventes et table sur une fourchette de 6.300 à 6.500 immatriculations, soit mille unités de moins que la prévision initiale. Autant dire que l'équation économique n'est plus du tout la même pour Aston Martin compte tenu du prix unitaire (à partir de 150.000 euros pour un Vantage). En juillet, il est contraint de lancer un avertissement sur résultat et annonce un objectif de marge opérationnelle compris entre 12,5 et 13,5%, loin des 20% prévus et loin également de ses concurrents directs comme Ferrari (25%).

Pour Aston Martin, c'est la descente aux enfers, le cours de Bourse s'effondre inexorablement. Puis les

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