Air Austral, Corsair, Air Caraibes : les compagnies aériennes à la peine outre-mer

Air Austral, Corsair, Air Caraibes : les compagnies aériennes à la peine outre-mer

La reprise épidémique aux Antilles plonge à nouveau Air Austral, Corsair et Air Caraïbes dans la tourmente.

Publié le 23-08-2021 par Esther Buitekant

Les vols de nouveau au ralenti


La situation sanitaire très préoccupante dans les départements d'outre-mer inquiète les compagnies aériennes. Alors que les compagnies étaient relativement confiantes le 9 juin dernier lorsque les limitations de déplacement ont été levées par le président de la République Emmanuel Macron, la flambée des cas de Covid-19 a donné un nouveau et brutal coup d'arrêt au trafic. Pour Corsair, Air Caraïbes et Air Austral, l'heure est au découragement. 'Nous étions convaincus que le gros de la pandémie était derrière nous après avoir souffert au printemps 2020, à l'automne 2020 puis au printemps 2021', confie au Figaro Marc Rochet, le président de Dubreuil Aero, qui regroupe Air Caraïbes et French Bee. 'On est passé de l'espoir au drame», ajoute-t-il. Un sentiment partagé par Julien Houdebine, le directeur commercial et marketing de Corsair. 'Il y a eu un fort rebond des ventes. Mais la situation s'est dégradée progressivement au cours de l'été', explique-t-il.


Une coopération entre Air Austral et Corsair


Pour passer ce cap difficile, Corsair, qui dessert également l'île Maurice et la Réunion, a  décidé de s'allier avec Air Austral dans le cadre d'un projet d'accord de coopération commerciale sur ces différentes routes. Air Caraïbes de son côté a également transformé l'un de ses Airbus 1350 en avion dédié au transfert des malades du Covid-19 en métropole. Des vols pris en charge par  la Direction générale de la santé. Contrainte de réduire son programme de vols de 30 % pour contenir l'hémorragie, la compagnie pourrait avoir besoin d'aides supplémentaires.  'Nous allons demander des mesures de soutien basées sur des critères rationnels pour compenser les effets de mesures qui nous sont imposées', conclut Marc Rochet.

 

Les dernières actualités