Mettre fin à l'hégémonie du dollar sur l'économie mondiale est-elle une panacée ?
Le recours au dollar dans l'économie mondiale s'est réduit, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, et les sanctions occidentales contre la Russie. De nombreux pays émergents veulent éviter d'être trop exposés au billet vert, notamment dans les échanges commerciaux. Une configuration qui profite au yuan sans remettre an cause la suprématie du dollar sur l'économie mondiale, car si une monnaie dominante a des avantages, son statut implique aussi des devoirs à l'égard des autres économies. Explications.
Publié le 28-04-2023 par Robert Jules
La dé-dollarisation de l'économie mondiale est-elle une lutte contre la domination militaire et économique des Etats-Unis? Un anti-impérialiste pourrait le penser. « C'est comme si l'hégémonie du dollar était un mal à expurger pour que le monde puisse prospérer », ironise Steven Barrow, économiste à la Standard Bank. En réalité, cette contestation du dollar omet de s'interroger sur ce qu'est une monnaie dominante et son rôle.
Aujourd'hui, la question est vue à travers le prisme de la compétition entre la Chine et les Etats-Unis qui se disputent le leadership mondial, avant tout à travers une guerre commerciale qui s'est intensifiée depuis la présidence de Donald Trump. Elle a pris de l'ampleur depuis l'offensive militaire déclenchée par la Russie en Ukraine, en s'élargissant et ressuscitant une nouvelle guerre froide entre pays émergents et pays développés. En effet, les sanctions appliquées contre la Russie par les pays occidentaux, qui l'ont exclue du système financier dominé par le dollar, l'ont reléguée au rang d'Etat paria comme le Venezuela et l'Iran. Une décision qui a été interprétée comme un avertissement dans de nombreuses capitales émergentes d'autant que commercer en dollars même hors des Etats-Unis expose à la juridiction extra-territoriale du droit américain et à des sanctions qui vont de l'amende à l'interdiction d'activité aux Etats-Unis.
« S'éloigner des système
Les dernières actualités
Publié le 29/04/2024 à 11:02:46
Le dérèglement climatique au menu d'un très attendu sommet du G7 à TurinPublié le 29/04/2024 à 10:43:20
Affaire des respirateurs défectueux: aux Etats-Unis, Philips va payer 1,1 milliard de dollars aux plaignantsPublié le 29/04/2024 à 10:43:16
Atos cherche beaucoup plus d’argent pour s’en sortirPublié le 29/04/2024 à 10:43:15
Les 5 infos business à retenir ce lundi matin (Atos, EDF, HCSF, Yen, Boeing)Publié le 29/04/2024 à 10:43:11
Conditions d'octroi des crédits immobiliers : la réforme du Haut Conseil de stabilité financière (HSCF) discutée à l'AssembléePublié le 29/04/2024 à 10:43:10
Nucléaire : après 12 ans de retard, EDF va enfin mettre en service l’EPR de FlamanvillePublié le 29/04/2024 à 10:43:05
Frédéric Valletoux : « La révolution qu'il faut opérer en santé, c'est de faire confiance aux acteurs de terrain »Publié le 29/04/2024 à 10:42:58
Batteries reconditionnées : Volt-R annonce deux levées de fonds de plusieurs dizaines de millions d'eurosPublié le 28/04/2024 à 11:02:55
Cause palestinienne : le désaccord de trop pour la gauche françaisePublié le 28/04/2024 à 11:02:50
Guerre en Ukraine : des pourparlers de paix sont actuellement inenvisageables, selon MoscouPublié le 28/04/2024 à 10:43:36
Allemagne : Maximilian Krah, le visage sulfureux de l’AfDPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Tunnel sous la Manche : Getlink se transforme à grande vitessePublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Le « Make Europe Great Again » de MacronPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Budget : Bruno Le Maire face aux doutesPublié le 28/04/2024 à 10:43:26
Les jeunes, nouveaux invisibles de la RépubliquePublié le 28/04/2024 à 10:43:21
En Italie, 40 ans de lutte sanglante contre la mafiaPublié le 28/04/2024 à 10:43:17
Bonnes feuilles : la Cour européenne des droits de l’homme, des juges bien mal aimésPublié le 28/04/2024 à 10:43:16
Marseille, laboratoire de la lutte antidroguePublié le 28/04/2024 à 10:43:11
Éric Dupond-Moretti : « Nous allons créer un véritable statut de repenti »Publié le 28/04/2024 à 10:43:09
Michel Barnier : « Emmanuel Macron n’est pas le seul à défendre l’Europe »