Engie négocie avec Total au sujet du gaz naturel liquéfié

Engie négocie avec Total au sujet du gaz naturel liquéfié

En ce mois d'octobre 2017, le groupe énergétique français Engie serait en pleine phase de négociations avec Total en vue de lui céder son portefeuille d'activités de gaz naturel liquéfié.

Publié le 23-10-2017 par Guilhem Baier

Un marché du GNL en plein essor

 

La semaine commence fort et annonce un grand changement en vue pour le géant énergétique français Engie. La lettre de L'Expansion affirme ce matin que la firme dirigée par Isabelle Kocher serait actuellement en discussion avec le groupe gazier et pétrolier Total afin de lui céder son portefeuille d'activités de gaz naturel liquéfié (GNL). Cette annonce trouve sa place dans le fait qu'Engie, qui a récemment racheté deux centrales au Brésil, s'est fixé en début d'année un objectif de cessions de 15 milliards d'euros sur la période 2016-2018, qui concerne particulièrement son activité d'exploration et production (E&P) pétrolière et gazière.

À ce jour, Engie est présent sur l'ensemble de la chaîne du GNL, de l'exploration-production jusqu'à la distribution auprès du client final. Avec une flotte de 14 méthaniers implantés dans le monde entier, l'entreprise française est le premier importateur de GNL en Europe et le quatrième portefeuille de GNL dans le monde, avec un approvisionnement de 16,4 millions de tonnes par an.

 

Une officialisation attendue

 

Plus précisément, c'est en 2012 que le groupe français avait réellement commencé à miser sur ce marché émergent, en créant dès l'année suivante LNGeneration, une filiale ayant pour objectif de fournir du GNL à des clients finaux. À l'époque, la firme, qui souhaite toujours investir au maximum sur les énergies vertes, nourrissait l'ambition de devenir l'un des leaders de ce marché à horizon 2020-2030. Les deux groupes pourraient parvenir à un accord « dans les prochaines semaines », toujours selon la lettre d'information, qui ne dévoile aucun chiffre ou aucune précision supplémentaire. Aucun porte-parole d'Engie ou de Total, qui pourrait par ailleurs créer 1 000 emplois en France à l'avenir, n'a souhaité commenter l'information pour le moment.

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