Brésil : Elon Musk provoque un juge de la Cour suprême qu'il accuse de « censure »
Le milliardaire, propriétaire du réseau social X (ex-Twitter), cible depuis ce week-end un juge de la Cour suprême brésilienne. Il l'accuse de « censure » et le qualifie de « dictateur » pour avoir ordonné, ces dernières années, le blocage de comptes de personnalités influentes sur les réseaux sociaux sur fond de lutte contre la désinformation au Brésil. Elon Musk l'a mis au défi de débattre avec lui.
Publié le 09-04-2024 par latribune.fr
Depuis ce week-end, les foudres de l'excentrique milliardaire Elon Musk tombent sur l'un des onze juges de la Cour suprême du Brésil, Alexandre de Moraes. Le multi-patron - du réseau social X, de Space X et de Tesla - a lancé une série d'attaques écrites contre le magistrat sur X, indiquant qu'il allait contester ses décisions judiciaires en « levant toutes les restrictions », sans donner plus de précisions. « Ce juge a trahi de façon effrontée et réitérée la constitution et le peuple du Brésil. Il devrait démissionner ou être destitué », a déclaré le chef d'entreprise américain.
« Nous allons probablement perdre tous nos revenus au Brésil et devoir fermer nos bureaux là-bas. Mais les principes sont plus importants que le profit », a-t-il insisté.
Ce juge à la figure clivante - considéré comme tyrannique pour certains et comme un fervent défenseur de la démocratie pour d'autres - a ordonné ces dernières années le blocage de comptes de personnalités influentes sur les réseaux sociaux sur fond de lutte contre la désinformation au Brésil. La plupart d'entre elles sont des sympathisants de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022). Une démarche qualifiée de « censure » par Elon Musk.
Enquête ouverte
Alexandre de Moraes ne lui a pas répondu sur le réseau social, mais a ordonné dimanche l'ouverture d'une enquête contre le milliardaire. Dans un arrêt judicia
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 29/04/2024 à 11:02:46
Le dérèglement climatique au menu d'un très attendu sommet du G7 à TurinPublié le 29/04/2024 à 10:43:20
Affaire des respirateurs défectueux: aux Etats-Unis, Philips va payer 1,1 milliard de dollars aux plaignantsPublié le 29/04/2024 à 10:43:16
Atos cherche beaucoup plus d’argent pour s’en sortirPublié le 29/04/2024 à 10:43:15
Les 5 infos business à retenir ce lundi matin (Atos, EDF, HCSF, Yen, Boeing)Publié le 29/04/2024 à 10:43:11
Conditions d'octroi des crédits immobiliers : la réforme du Haut Conseil de stabilité financière (HSCF) discutée à l'AssembléePublié le 29/04/2024 à 10:43:10
Nucléaire : après 12 ans de retard, EDF va enfin mettre en service l’EPR de FlamanvillePublié le 29/04/2024 à 10:43:05
Frédéric Valletoux : « La révolution qu'il faut opérer en santé, c'est de faire confiance aux acteurs de terrain »Publié le 29/04/2024 à 10:42:58
Batteries reconditionnées : Volt-R annonce deux levées de fonds de plusieurs dizaines de millions d'eurosPublié le 28/04/2024 à 11:02:55
Cause palestinienne : le désaccord de trop pour la gauche françaisePublié le 28/04/2024 à 11:02:50
Guerre en Ukraine : des pourparlers de paix sont actuellement inenvisageables, selon MoscouPublié le 28/04/2024 à 10:43:36
Allemagne : Maximilian Krah, le visage sulfureux de l’AfDPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Tunnel sous la Manche : Getlink se transforme à grande vitessePublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Le « Make Europe Great Again » de MacronPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Budget : Bruno Le Maire face aux doutesPublié le 28/04/2024 à 10:43:26
Les jeunes, nouveaux invisibles de la RépubliquePublié le 28/04/2024 à 10:43:21
En Italie, 40 ans de lutte sanglante contre la mafiaPublié le 28/04/2024 à 10:43:17
Bonnes feuilles : la Cour européenne des droits de l’homme, des juges bien mal aimésPublié le 28/04/2024 à 10:43:16
Marseille, laboratoire de la lutte antidroguePublié le 28/04/2024 à 10:43:11
Éric Dupond-Moretti : « Nous allons créer un véritable statut de repenti »Publié le 28/04/2024 à 10:43:09
Michel Barnier : « Emmanuel Macron n’est pas le seul à défendre l’Europe »