PSA sur la bonne pente

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Après six mois seulement passés à la tête de PSA, Carlos Tavares tire un premier bilan, prudent mais encourageant, de la situation du constructeur automobile français.

Publié le 15-09-2014 par Bertrand Dampierre

Des résultats satisfaisants

 

Les bons résultats publiés par PSA pour le premier semestre 2014 sont bien entendu encourageants, mais ils constituent seulement pour Carlos Tavares « une remontée vers la surface ». PSA avait en effet ces dernières années plongé vers les abysses en creusant toujours un peu plus ses pertes. Le groupe les a aujourd'hui réduites de 365 millions, si bien que son résultat opérationnel redevient positif pour la première fois depuis 4 ans.

Prenant une position quelque peu iconoclaste pour un patron français, Carlos Tavares a également déclaré au Grand Jury RTL-Le Monde, que les 35 heures et le coût du travail en France n'étaient pas des obstacles au redressement. Le CICE (crédit d'impôts compétitivité emploi) du gouvernement lui paraît d'ailleurs une bonne solution pour faire baisser le coût du travail.

 

Des perspectives florissantes

 

Toutefois, c'est avant tout sur le marché chinois que PSA compte engranger ses profits. Le partenariat avec Dongfeng leur a en effet facilement et rapidement ouvert les portes de la Chine, qui est le premier marché mondial de l'industrie automobile actuellement. Le groupe compte aussi sur le succès, en Chine et ailleurs, de sa troisième marque maintenant autonome, DS. Positionnée sur le segment Premium, elle est appelée à ravir de nombreuses parts de marché à ses concurrents. Il suffit juste qu'elle puisse acquérir une plus grande notoriété.

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