En 2018, Naval Group enregistre un chiffre d'affaire de 3,6 milliards d'euros, soit une hausse de 13 % par rapport à 2017. Son carnet de commandes se ferme sur un total de 13,8 milliards d'euros, avec une prise de commande de 3,7 milliards d'euros. L'EBITA du groupe atteint 265,9 millions d'euros, gagnant 170 %. Sa rentabilité opérationnelle gagne donc 4,3 points et s'établit à 7,4 %. Les données 2017 utilisées ont été retraitées et comprennent l'application de la norme IFRS 15.

« Une dynamique de marché positive »

Hervé Guillou, PDG de l'entreprise, évoque une « dynamique de marché positive » et un « marché international en croissance ». Le chiffre d'affaire du groupe a été soutenu par des projets nationaux, notamment les sous-marins Barracuda ou les FREMM, et par les contributions internationales du Brésil ou de l'Australie. Sans oublier l'impact des travaux de modernisation du porte-avions Charles de Gaulle et d'adaptation du sous-marin « Le Téméraire ».

Maintenir sa rentabilité opérationnelle

Détenue à 62 % par l'État et à 35 % par Thales, l'entreprise a pu recruter quelques 1500 personnes et renforcer son effort d'investissement grâce à ses résultats. En 2019 elle poursuivra le travail d'amélioration de sa compétitivité. Parmi ses leviers d'action figurent la maîtrise des coûts, des délais et l'accélération des cycles d'innovation. Tenir ses objectifs opérationnels et commerciaux lui permettrait de garder de bons niveaux de rentabilité opérationnelle à long terme.