Facebook : la mauvaise semaine de Mark Zuckerberg

Mark Zuckerberg, Facebook

Après s'en être pris "plein les oreilles" face aux sénateurs américains jeudi, le réseau social de Mark Zuckerberg annonce un grand ménage dans ses applications tierces. L'objectif : rassurer les autorités américaines de plus en plus excédées par les scandales à répétition, alors que plusieurs enquêtes sont en cours.

Publié le 21-09-2019 par Sylvain Rolland

Facebook montre patte blanche. Empêtré depuis deux ans dans une série de scandales dévastateurs pour son image et qui lui valent de nombreuses pressions de la part des autorités américaines et européennes, le réseau social de Mark Zuckerberg passe aux actes. Le géant a annoncé vendredi avoir suspendu de sa plateforme des "dizaines de milliers" d'applications tierces, au motif qu'elles représentent potentiellement un risque en terme de respect de la vie privée de ses utilisateurs, d'après une enquête interne menée sur "des millions" d'applications.

Les suspensions concernent 400 développeurs. Certaines applications ont été suspendues parce qu'elles "n'ont pas répondu à nos requêtes demandant plus d'informations", précise l'entreprise, et quelques-unes ont été interdites, notamment pour "avoir partagé des données de façon inappropriée" ou "ne pas avoir protégé l'identité d'utilisateurs". Facebook a aussi entrepris des actions en justice contre des sociétés qui refusent de coopérer ou qui ont créé des applications pour pirater les téléphones d'usagers.

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Une réponse au scandale Cambridge Analytica

Le réseau social au 2,4 milliards de membres a lancé cette enquête en réponse au scandale Cambridge Analytica. En 2018, un lanceur d'alerte a révélé que cette entreprise britannique avait mené des campagnes de manipulation massives, via des applications tierces sur Facebook, pour i

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