Un partenariat avec Abraaj

Les semaines s'enchaînent et ne se ressemblent pas pour Engie, qui prouve en permanence son dynamisme, quoi qu'il en soit. Alors que le groupe énergétique français annonçait la semaine dernière avoir reçu deux offres fermes et définitives pour le rachat d'une centrale en Australie, il fait aujourd'hui savoir qu'il a signé un partenariat avec le groupe de Dubaï Abraaj, grand investisseur dans les pays émergents, visant à développer conjointement un portefeuille de projets éoliens en Inde.

« Alliant l'expertise d'Abraaj dans le secteur des énergies propres à l'expérience opérationnelle d'Engie, ce partenariat entend répondre à la demande importante et croissante d'énergie propre de la part du gouvernement indien ainsi que des entreprises du pays », a indiqué le groupe français dans un communiqué diffusé ce jour. Si les projets du genre se multiplient pour Engie, c'est tout simplement parce que la firme française s'est engagée depuis l'an dernier dans un plan de transformation qui l'incite à miser toujours plus sur les énergies renouvelables, et donc notamment l'éolien.

Une levée de fonds également annoncée

Plus précisément, dans le cadre de cette nouvelle collaboration, les deux partenaires ont « identifié un portefeuille prometteur de futurs projets représentant plus de 1 gigawatt de capacités », explique le communiqué. Engie a par ailleurs annoncé que la consommation d'électricité en Inde devrait enregistrer une progression annuelle de 9 % jusqu'en 2020, en ajoutant que « l'objectif du gouvernement indien d'atteindre 60 gigawatts de capacités en éolien d'ici 2022 nécessite le quasi-doublement des actifs de production actuels au cours des cinq prochaines années ».

En parallèle de cette annonce, la firme dirigée par Isabelle Kocher a également annoncé ce mercredi avoir levé pour 2 milliards d'euros d'obligations, dont 1,25 milliard d'euros en obligations « vertes ». Alors que cette nouvelle opération porte à 5,25 milliards d'euros le montant total émis par Engie sous forme de green bonds depuis 2014, le géant énergétique a fait savoir via un communiqué qu'il profitait tout simplement « des conditions de marché propices pour étendre la durée moyenne de sa dette à des conditions favorables ».