We Are Lucioles : la détresse de plusieurs DNVB françaises

We Are Lucioles : la détresse de plusieurs DNVB françaises

Prune Aubry et Florie Ducamp Albert, fondatrices de We Are Jolies, ont créé We Are Lucioles et adressé une lettre ouverte à Bruno Le Maire.

Publié le 05-07-2022 par Nolwenn Guengant

« Chronique d'une mort annoncée », c'est le titre de la lettre ouverte adressée par We Are Lucioles à Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance. Le mouvement regroupe plusieurs DNVB (Digital Native Vertical Brand) françaises, ces entreprises nées sur Internet et qui fonctionnent sans intermédiaires. Et ce sont Pauline Aubry et Florie Ducamp Albert, fondatrices de We Are Jolies, qui sont à l'origine du mouvement. 


Crise, RGPD... La détresse des lucioles


Les deux entrepreneuses commencent leur lettre en disant que ces dernières années, on a beaucoup parlé des licornes, ces fameuses sociétés valorisées à plus d'un milliard de dollars. « Nous, nous sommes les lucioles : plus nombreuses, mais moins médiatisées. Lumineuses mais fragiles » écrivent-elles ensuite. Elles expliquent que les lucioles croient en un modèle plus éthique (salaires décents, transparence...). « Nous nous comptons déjà par milliers. Et aujourd'hui, nous avons besoin de votre aide, car la moitié d'entre nous risque de mourir. » Pourquoi ? Entre autres à cause du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Affirmant être en faveur de l'évolution de ce règlement, Pauline Aubry et Florie Ducamp Albert expliquent que sans aide pour y faire face, « la casse est inévitable ». Elles adressent ensuite plusieurs demandes à Bruno Le Maire : souplesse et aide financière pour mettre en place les nouvelles normes RGPD, adaptation des charges... We Are Lucioles compte pour l'instant une soixantaine de DNVB dont Angarde, Joone, Cosme, Pom'Poire et Paname Collections.

 

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