Deux échéances. Vodafone a ainsi annoncé ses objectifs d'émissions pour 2030 et 2040, où il s'engage à atteindre la neutralité carbone. C'est dix ans plus tôt que ce que le groupe avait initialement prévu. Du reste, son objectif a été reconnu par la Science-Based Targets initiative (SCTi) comme cohérent avec les besoins pour limiter le réchauffement climatique à +1,5° Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et ainsi suivre l'Accord de Paris. 

Vodafone distingue trois périmètres d'activités. Les émissions de carbone des deux premiers, rassemblés, sont estimées à 1,84 millions de tonnes de CO2 pour 2020. Le groupe vise une élimination totale de ces émissions d'ici 2030. Elles résultent des activités du groupe et de l'énergie qu'il achète et qu'il utilise.

Le troisième périmètre pèse quant à lui 11,9 millions de tonnes de CO2 sur l'année 2020. Celui-ci couvre notamment les coentreprises de Vodafone, les voyages d'affaires et l'usage des produits vendus. Ce sont ces émissions qui seront réduites de moitié d'ici à 2030, avant d'atteindre l'élimination totale d'ici 2040.  

Prendre en compte les sciences climatiques

Derrière la SCTi, il y a un regroupement du CDP, du Pacte Mondial des Nations Unies, de l'Institut des Ressources Mondiales et du WWF. Ensemble, ils définissent et promeuvent les bonnes pratiques pour mettre en place des objectifs efficaces et cohérents selon les dernières découvertes des sciences climatiques. Le but étant d'arriver à juguler le réchauffement climatique. La SCTi note indépendamment les objectifs de chaque société. Elles sont actuellement près de 500, dont Glovo, Volkswagen ou encore Accor et bénéficient de ressources et d'un soutien technique.