Veolia: "Nous n'avons pas besoin d'une prolongation, mais d'une décision"

Antoine Frérot, PDG de Veolia, le 26 février 2015

Interrogé par le JDD, le patron de Veolia, Antoine Frérot, explique pourquoi il ne s'est pas rendu à Bercy pour rencontrer le président de Suez, l'entreprise rivale qu'il veut acquérir. Il affirme avoir amélioré son offre pour l'achat des actions d'Engie.

Publié le 28-09-2020 par latribune.fr

Antoine Frérot reste ferme sur la date butoir de son offre à Engie, tout en ayant préparé une amélioration de ses contenus. Interrogé par le Journal du dimanche (JDD) samedi, le PDG de Veolia affirme en effet avoir décidé d'augmenter le prix proposé à Engie pour lui racheter la quasi totalité de sa participation (29,9% sur 32%) dans Suez, jusqu'à présent fixé à 1,50 euro par action (2,9 milliards d'euros au total).

Le prix proposé à Engie comptera d'ailleurs comme référence dans le cadre de l'OPA que Veolia veut lancer par la suite pour acheter le reste des actions de Suez.

L'astuce de Suez "contournée"

Mais ce prix n'étant "qu'un des éléments du projet" de Veolia, Antoine Frérot souligne avoir également apporté "des clarifications écrites sur la garantie des emplois et des avantages sociaux", tant pour les salariés qui rejoindront Veolia que pour ceux qui resteront dans la branche Eau France de Suez. Dans la vision de Veolia -qui a déjà identifié un acquéreur, le fonds Meridiam- cette dernière devra en effet être cédée pour respecter les règles qui interdisent la constitution de monopoles.

Antoine Frérot assure d'ailleurs que ses juristes ont "trouvé la manière de contourner" l'obstacle opposé mercredi par Suez à cette cession, consistant en un montage juridique qui rend la filiale Suez Eau France inaliénable pendant quatre ans. Et il s'engage à ce que "les équipes de management de Suez soient mixées équitablement avec celles de Veolia".

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