Veolia : le "pipeline de la paix" idéal pour l'hydroélectricité

Veolia Environnement

Ce lundi 9 décembre, Israël, la Palestine et la Jordanie ont signé un accord pour freiner l'assèchement de la mer Morte. Veolia Environnement se positionne déjà sur la construction d'une centrale hydroélectrique, en marge du futur "pipeline de la paix".

Publié le 11-12-2013 par Guilhem Baier

Un projet historique pour le Moyen-Orient


Malgré son surnom, le "pipeline de la paix" n'a pas l'envergure du "canal de la paix" voulu par Shimon Pérès, le président israélien. Pour autant, ce projet pourrait bien sauver la mer Morte de l'assèchement, grâce aux eaux de la mer Rouge. Une étape historique a été franchie ce lundi 9 décembre, avec la signature d'un accord pour la construction d'un pipeline de 180 kilomètres entre les deux mers. Sous l'égide de la Banque Mondiale, l'Autorité palestinienne, l'Etat hébreu et la Jordanie, réunis à Washington, ont mis de côté leurs différents frontaliers pour parvenir à un compromis. Le "pipeline de la paix" devrait ainsi pomper un volume annuel de 200 millions de mètres cubes de la mer Rouge, pour être ensuite acheminé vers la mer Morte.



Une opportunité tentante pour Veolia Environnement


Le "pipeline de la paix", également connu sous le nom de projet "Red Dead", devrait être opérationnel à l'horizon 2017. Selon les informations du journal économique Globes, un projet d'une telle envergure ne laisserait pas indifférents les géants hexagonaux du secteur de l'énergie, à l'instar de Veolia Environnement ou encore de GDF Suez. Veolia Environnement aurait notamment approché le ministère israélien de l'Eau et de l'Energie, dans l'optique de construire une centrale hydroélectrique sur le tracé du projet Red Dead. L'objectif à terme restant d'alimenter en énergie hydroélectrique les hôtels d'Aqaba et d'Eilat, grâce à 2 unités de 300 mégawatts chacune.

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