Université d'été du Medef : Philippe promet la constance au bénéfice des entreprises

Edouard Philippe, Université d'été du Medef

[#UEMedef18] Révision à la baisse de la croissance, réformes et contraintes budgétaires : le Medef ouvre ce 28 août son université d'été sur le campus d'HEC, à Jouy-en-Josas (Yvelines), sous l'égide de son président Geoffroy Roux de Bézieux. L'organisation patronale a profité de la présence d'Edouard Philippe pour lancer un avertissement à l'exécutif dont les récents arbitrages budgétaires ont refroidi les entrepreneurs. De son côté, le Premier ministre a mis l'accent sur le "besoin de constance en matière de fiscalité et de coût du travail" et sur le "défi de la formation professionnelle", indispensable selon lui pour contenir le chômage.

Publié le 29-08-2018 par latribune.fr

Le Premier ministre Edouard Philippe était très attendu à l'Université d'été du Medef ce 28 août et pour cause : les récents arbitrages du gouvernement sur le budget 2019 ont un peu refroidi les patrons. Le contexte dans lequel se déroule cette université d'été est celui d'une croissance plus faible que prévue (1,7% au lieu de 1,9%) et d'un rebond du déficit public qui, selon l'Insee, s''établit à 2.255,3 milliards d'euros au premier trimestre 2018, pour atteindre 97,6% du PIB.

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Le Medef met en garde l'exécutif sur ses choix budgétaires

En guise d'ouverture, le chef de file de l'organisation patronale Geoffroy Roux de Bézieux a immédiatement donné le ton en mettant en garde l'exécutif contre les mesures budgétaires défavorables aux entreprises, annoncées la veille par le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. En effet, les entreprises seront mises à contribution pour contenir le déficit public : l'entrée en vigueur de l'allègement de charges patronales au niveau du smic, qui devait accompagner la transformation du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en baisse de charges pérenne, sera décalée au 1er octobre 2019. Gain de l'opération : 2 milliards d'euros. S'ajoutent les 1,3 milliard due à la hausse du taux du 5e acompte de l'Impôt sur les sociétés (IS).

"Les mesures budgétaires annoncées hier par Bruno Le Maire sont un très mauvais signal", a dit Geoffroy Roux de Bézieux. Tout en saluant les réformes mises en oeuvre en un an, notamme

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