Une réglementation spécifique pour les réseaux sociaux ?

Une réglementation spécifique pour les réseaux sociaux ?

Samedi dernier, Mark Zuckerberg s'exprimait dans le cadre de la 56e Conférence sur la sécurité à Munich. L'occasion pour lui d'aborder sa vision de l'encadrement des réseaux sociaux.

Publié le 17-02-2020 par Alexandra Nuiry





Un cadre entre celui des média et celui régissant les sociétés de télécommunications. Voilà ce qui, selon le PDG de Facebook, conviendrait à son réseau ainsi qu'aux plateformes comme Twitter. Lors de son intervention à Munich, Mark Zuckerberg s'est dit favorable à une réglementation quant aux contenus à risque. Il a toutefois souligné que les volumes traités par les médias et ceux gérés par sa compagnie n'étaient pas comparables. Dans le cas de Facebook, dit-il, ils ne pourraient pas tous être avalisés avant publication.


35 000 personnes travaillent sur les contenus signalés


Il a également rappelé que, en dehors de l'intelligence artificielle, Facebook employait 35 000 personnes pour passer en revue les contenus signalés. Ainsi, le réseau suspendrait plus d'un million de faux-profils chaque jour. Par ailleurs, Mark Zuckerberg déclare que la société alloue à la sécurité, en 2020, un budget dépassant l'ensemble de ses revenus en 2012 - année de son entrée en bourse. Dans son dernier rapport de transparence, publié en novembre 2019, Facebook rapportait 17 807 publications enfreignant les lois nationales, soit une baisse de 50 % d'un semestre à l'autre. 


Zuckerberg a par ailleurs mentionné quatre domaines pour lesquels, selon lui, une réglementation étatique impacterait les sociétés du web et serait utile. Parmi eux, les discours politiques. Si Twitter avait décidé en octobre dernier de supprimer les publicités politiques de sa plateforme, Facebook autorise finalement les candidats aux prochaines élections étasuniennes à recourir aux influenceurs.

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