Un nouveau contrat qui ne plait pas aux sous-traitants

« Orange a formulé un nouveau contrat pour nos interventions, celles qui permettent depuis les boîtiers de connecter la fibre chez les particuliers et les entreprises [ ]. Résultat, les chiffres d'affaires sont en baisse de 42 à 48 %, il y a des pénalités et le contrat est imposé, sans aucune marge de manoeuvre » ... Cette explication du litige qui oppose Orange à ses sous-traitants était fournie par l'une des entreprises intervenant en Bretagne. Mêmes causes, mêmes effets en Normandie : « Ce réseau, c'est nous qui le finalisons mais c'est le contribuable qui l'a payé, via des financements publics donnés aux opérateurs. Orange nous met aujourd'hui la pression, menace de pénalités si les objectifs ne sont pas atteints mais gèrent cette affaire comme des banquiers, sans connaître la réalité du terrain et au final les clients ne sont jamais contents » complètait  un autre ouvrier ; alors que mercredi, le site d'Orange dans la zone industrielle du Grand-Quevilly était bloqué par une centaine de sous-traitants mécontents. 

Après Rennes, Grand Quevilly

Les manifestants sont arrivés le 27 avril en voitures, et en nacelles, et ont bloqué le site d'Orange dans la zone industrielle du Grand Aulnay, pour porter leurs revendications auprès de la société. Les ouvriers promettent - tout comme en Bretagne quelques jours auparavant - de bloquer le déploiement du réseau de fibre optique, en cessant de raccorder les armoires des clients, tant que la situation ne sera pas débloquée avec Orange.