Startups : la « vallée de la mort » est toujours là

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Malgré le renforcement de l’écosystème de financement des startups, la fameuse "vallée de la mort", cette période délicate où les jeunes pousses entre 1 et 3 ans meurent par manque d’accès au financement, n’a pas disparu en France, comme le souligne une étude d'In Extenso.

Publié le 28-02-2017 par Sylvain Rolland

« Quand j'ai pris mes fonctions, en 2014, on ne cessait de parler de la fameuse vallée de la mort, c'est-à-dire le moment où les jeunes startups, après s'être lancées, n'arrivaient pas à trouver des fonds pour se développer, ce qui poussait les entrepreneurs à quitter la France. Aujourd'hui, ce n'est plus un problème », revendiquait Axelle Lemaire en janvier dernier dans nos colonnes.

La secrétaire d'État au Numérique et à l'Innovation (qui a quitté le gouvernement lundi 26 juillet) a peut-être parlé un peu vite. Car même si la French Tech a redonné à nombreux entrepreneurs la fierté d'innover en France, même si l'écosystème de financement, grâce à l'effet catalyseur de Bpifrance, s'est considérablement étoffé, et même si la France a dépassé l'Allemagne et talonne le Royaume-Uni en capitaux levés, la vallée de la mort, elle, n'a pas disparu.

Manque de financement disponible entre 1 et 3 ans

C'est le principal enseignement d'une étude d'In Extenso Innovation Croissance, une entité du groupe Deloitte. Dans un rapport de 60 pages publié fin janvier, le cabinet d'audit dissèque toutes les levées de fonds de 2016 : 566 opérations, représentant 2,8 milliards d'euros.

Verdict : il est toujours difficile pour les startups entre un et trois ans, voire cinq ans, de traverser le passage délicat où elles ne dégagent toujours pas de bénéfice alors qu'elles ont besoin de cash supplémentaire pour financer leur croissance, dénicher de nouveaux marchés (notamment à l'international) et se fai

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