"Ryanair n'est pas comme Easyjet, à s'écraser à chaque menace de grève" (O'Leary)

Face aux greves, ryanair menace de delocaliser des emplois

Alors que la compagnie est confrontée à des mouvements sociaux depuis un an, Michael O'Leary, le directeur général de la compagnie à bas coût irlandaise a affiché ce mercredi sa détermination face aux grévistes.

Publié le 13-09-2018 par Fabrice Gliszczynski

Au lendemain d'une grève en Allemagne qui a obligé Ryanair à annuler 150 vols et à la veille d'un appel à une grève dans cinq pays européens pour le 28 septembre, Michael O'Leary, l'emblématique directeur général de la compagnie à bas coût irlandaise a affiché ce mercredi sa détermination face aux grévistes.

"Nous ne sommes pas EasyJet (sa concurrente britannique, ndlr), nous ne nous écrasons pas à chaque fois que nous sommes sous la menace d'une grève", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Londres, au cours de laquelle il a cherché à minimiser l'impact des grèves en série qui touchent sa compagnie ces dernières semaines.

Il s'est dit prêt à en affronter d'autres."

L'attaque à l'égard d'Easyjet est injuste.

L'attaque de Ryanair à l'encontre d'Easyjet est évidemment injuste. Easyjet a fait le choix de ne pas pousser le modèle low-cost à l'extrême sur le plan social davantage par conviction de ses dirigeants que par pression des syndicats. En outre, sur la question des contrats de travail, Easyjet a fait le choix d'appliquer le droit social de chaque pays dans lesquels elle était implantée (plutôt que de jouer sur le flou existant entre la règlementation de Bruxelles et les droits nationaux comme le fait Ryanair qui imposent des contrats irlandais à tous ses employés) davantage parce qu'elle préférait éviter les ennuis judiciaires mais aussi parce que cela soutenait sa stratégie de créer des bases d'exploitation sur des aéroports principaux afin d'attirer la client

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