Renault réduit le coût du travail en France de 4%

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Les accords sociaux conclus entre le géant de l'industrie automobile et les syndicats ont permis de réduire le coût du travail en France de 4%.

Publié le 04-04-2014 par Bertrand Dampierre

Accord de compétitivité (Renault)

 

Confronté à une chute drastique de sa production française, le constructeur automobile Renault a négocié en 2013 un accord de compétitivité, inédit pour une entreprise du CAC40. Cet accord prévoit en effet une hausse du temps de travail, de 32 à 35 heures hebdomadaires, sans compensation salariale, mais également le gel des salaires, la remise à plat des comptes épargne temps, 8200 suppressions de postes, etc. Un an après, c'est l'heure du bilan pour la direction de Renault, qui peut se targuer d'avoir enrayé la hausse du coût du travail pour la toute première fois, dans ses usines françaises. Selon Marie-Françoise Damesin, DRH du groupe, cette réduction du coût du travail s'établit à 4%. A noter que cette estimation inclut le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), d'un montant global de 36 millions d'euros pour Renault.

 

 

Renault : le maintien des usines françaises

 

La réduction du coût du travail dans l'Hexagone constitue une véritable prouesse financière et sociale pour le géant de l'industrie automobile. Cependant, les usines espagnoles du constructeur ont également signé 2 accords de compétitivité, d'où la persistance de l'écart des usines françaises avec les autres implantations du groupe. A terme, le plan de Renault prévoit d'augmenter le taux d'utilisation des usines françaises à 85% à l'horizon 2020, contre 60% à l'heure actuelle. Un objectif ambitieux, qui devrait s'accompagner d'une production de 710 000 véhicules par an suite au regroupement en 2 pôles (Est et Vallée de la Seine) des 5 sites d'assemblage.

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