Des voitures 100 % électriques

Le concept était prometteur et avait été annoncé comme tel par le groupe Bolloré. Lancé en 2011, Autolib' a vite fait pschitt. Au lieu des 56 millions d'euros de bénéfice annoncés, le groupe de Vincent Bolloré a accumulé un déficit de près de 300 millions d'euros. Les 4 000 voitures utilisées comme le Vélib' pour se déplacer et se garer facilement en Île-de-France éteindront leur moteur le 31 juillet prochain, mais probablement pas pour longtemps. En effet, le groupe Renault s'apprête à présenter une offre à la Mairie de Paris pour relancer l'Autolib'. Le constructeur entend mettre à la disposition des usagers des voitures électriques afin de répondre aux défis du changement climatique et de consolider l'image de l'Autolib', détériorée à cause des véhicules trop souvent jugés sales.

D'autres candidats frappent à la porte

Renault n'est pas le seul intéressé par le marché de l'Autolib'. D'autres acteurs de l'automobile aimeraient également saisir cette belle opportunité. C'est notamment le cas de la société américaine de location de voiture Zipcar qui met en avant sa « croissance à trois chiffres ». Le québécois Communauto, spécialisé dans le covoiturage dans plusieurs villes du Canada et à Paris, aimerait également prendre les rênes de l'Autolib' qu'il juge comme un marché au fort potentiel.