PSA renoue enfin avec les bénéfices

PSA renoue enfin avec les bénéfices

Le plan « back in the race » a déjà permis à PSA de revenir dans la course. Pour la première fois depuis 2011, le constructeur automobile français a enregistré des bénéfices.

Publié le 29-07-2015 par Bertrand Dampierre

Enfin dans le vert

 

Ce n'est encore qu'un frémissement, mais il est de bon augure. Le président du directoire de PSA, Carlos Tavares, a estimé dans le communiqué du constructeur automobile de « résultats très positifs », même s'il faudra bien entendu « les évaluer sur une année pleine » pour être certain que la tendance vertueuse se confirme. Sur les 6 premiers mois de l'année 2015, PSA a en effet réalisé un bénéfice net de 571 millions d'euros, premier bénéfice réalisé depuis l'année 2011.

Ce chiffre très positif contraste avec la perte nette du groupe de l'an dernier, qui s'élevait à 114 millions d'euros. Son chiffre d'affaires est lui aussi en hausse de 4,7 % par rapport à l'an dernier, et s'élève à 28,9 milliards d'euros, dont 19,4 milliards pour la seule activité de construction automobile. Dans son communiqué de presse, le groupe français impute cette dynamique positive à « la progression des prix nets, à un mix produits positif et à un impact des taux de change favorable ».

 

 

 

La Chine, marché porteur

 

En somme, il semblerait que le plan « Back in The Race » commence à porter ses fruits. Ce plan ambitieux initié par Carlos Tavares en 2014 a en effet vu ses objectifs de réduction des coûts et d'amélioration de la compétitivité atteints beaucoup plus vite que prévu. Il s'avère toutefois nécessaire de faire preuve de prudence, car, en général, le premier semestre est toujours structurellement meilleur que le second dans l'industrie automobile. En outre, Peugeot et Citroën ne parviennent pas à confirmer un regain d'engouement pour leurs modèles en Europe.

C'est en effet en Chine que les ventes ont le plus progressé, notamment grâce au partenariat conclu avec Dongfeng. Le groupe espère aussi beaucoup de la réouverture du marché iranien, suite à la levée des sanctions contre ce pays. En effet, PSA avait noué avant l'embargo des liens étroits avec un constructeur local, et leu coentreprise les avait placé en tête des ventes d'automobile.

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