Un marché dynamique

Comme à son habitude, le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) a publié le 1er janvier 2018 les chiffres bruts des immatriculations de véhicules sur le marché français, pour l'ensemble de l'année 2017. Globalement, les immatriculations de voitures neuves ont progressé l'an dernier de 4,74 %, franchissant la barre symbolique des 2 millions de véhicules, avec 2 110 751 immatriculations réalisées. Le marché automobile en France est donc revenu à son niveau d'avant la crise de 2009, ce qui constitue un signe très encourageant.

Parmi tous les constructeurs automobiles, les constructeurs français sont ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu, avec une progression globale de 6,7 %, contre 2,4 % seulement pour les constructeurs étrangers. Renault a vu ses ventes augmenter de 3,08 % sur l'année. Mais c'est PSA qui se taille la part du lion, avec une hausse de 10,31 % sur l'année et un pic à 15,57 % en décembre 2017.

Peugeot, comme un lion

Chez PSA, c'est justement la marque au lion qui a servi de locomotive au groupe, grâce à ses nouveaux modèles. La part de Peugeot dans les immatriculations a progressé de 6,6 % sur l'année, compensant un recul de 2,3 % chez Citroën et de 0,3 % chez la jeune marque haut de gamme DS, les deux dernières étant clairement en manque de nouveaux modèles pour redynamiser leurs ventes. Malgré tout, PSA confirme sa position de leader sur le marché français de l'automobile, avec une part de marché de près de 30 %. En outre, l'absorption d'Opel par PSA contribue également à renforcer ses positions.

Le groupe Renault a, quant à lui, indéniablement été pénalisé par les performances très décevantes de sa marque au losange, qui baisse de 7,7 % en décembre, alors que les ventes de Dacia progressent de 12 % sur ce même mois.

Enfin, les ventes de véhicules diesel s'effondrent encore et tombent en 2017 à 47,3 % des immatriculations de voitures particulières neuves. C'est la première fois depuis l'an 2000 que le diesel passe sous les 50 %. Pour mémoire, il y a seulement 5 ans, 75 % des véhicules vendus en France disposaient d'une motorisation diesel.