Prix alimentaires : renégociations à couteaux tirés entre distributeurs er fournisseurs
Alors que les coûts de production des industriels de l'agroalimentaire flambent et que le pouvoir d'achat des consommateurs baissent, les renégociations des tarifs des produits de marques nationales sont de plus en plus tendues. Une augmentation des prix en rayons est inévitable. Décryptage
Publié le 17-05-2022 par Giulietta Gamberini
Les semaines passent, sans que les tensions entre les agriculteurs et les industriels d'une part, et les distributeurs de l'autre, se désamorcent. Deux mois après la décision du gouvernement de convoquer de nouveau les acteurs de la chaîne alimentaire autour de la table, pour mettre à jour les résultats des négociations commerciales annuelles sur les marques nationales conclues une quinzaine de jours plus tôt, le 1er mars, le dialogue semble s'enrayer.
"Il n'est pas admissible (...) que les enseignes continuent de gagner du temps pour ne pas boucler les négociations", a dénoncé la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (Fnsea) dans un communiqué le 11 mai, à la veille de la réunion d'un énième comité de suivi de ces négociations, censé mettre la pression aux distributeurs et faciliter la compréhension mutuelle. "L'heure n'est plus aux discussions, il faut acter les renégociations (...)", conclut le syndicat, qui fixe la une "date butoir non négociable" au risque "-si elle n'est pas respectée - de mettre en danger toutes nos filières et par conséquent l'approvisionnement des Français": la fin du mois de mai.
Des négociations conclues en février déjà caduques
Frappés par la hausse des prix des matières premières et des industriels, les transformateurs de produits alimentaires demandaient en effet aux distributeurs, dès la fin de l'année dernière, des hausses de leurs tarifs de plus de 6%. En moyenne, ils n'ont finalement obtenu qu'environ 3%, selon une estim
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