Prix alimentaires: Guillaume promet des « sanctions pécuniaires » en cas d'anomalies
La répression des fraudes a détecté « des anomalies et des exagérations » dans la grande distribution lors de 200 contrôles liés à la nouvelle loi Alimentation, qui feront l'objet de « sanctions pécuniaires », annonce le ministre de l'Agriculture dans l'émission Capital qui sera diffusée ce dimanche 17 février 2019.
Publié le 16-02-2019 par AFP
La loi Alimentation, qui entre en vigueur en trois étapes - 1er janvier, 1er février puis 1er mars -, entraîne des hausses de tarifs sur 4% des produits alimentaires de grande consommation et des produits "d'appel" -comme le Nutella ou le Coca Cola- que les distributeurs doivent désormais vendre à des prix supérieurs d'au moins 10% aux tarifs auxquels ils les ont achetés. L'objectif affiché par le gouvernement est que ces augmentations permettent de mieux rémunérer paysans et producteurs.
Parallèlement se tiennent jusqu'à fin février les négociations commerciales annuelles entre distributeurs et producteurs, qui doivent fixer les prix pour toute l'année. Mercredi 13 février, les deux parties ont dressé un bilan contrasté de la loi Alimentation censée pacifier leurs discussions.
« Ça s'appelle un scandale absolu, ça s'appelle du racket »
« Ce que nous demandons, c'est que les agriculteurs ne vendent pas en-dessous de leur prix de revient. Il y a un problème sur les céréales et sur la viande, cela ne peut pas continuer comme cela », souligne le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume dans l'émission Capital qui sera diffusée dimanche sur M6.
« Aujourd'hui, on achète (de la viande) à l'agriculteur 3 euros le kilo, ça lui revient à 5 euros, dans une grande surface combien il vous coûte le kilo de boeuf ? 15 euros. Ça s'appelle un scandale absolu, ça s'appelle du racket », dénonce M. Guillaume.
« Nous avons demandé à la DGCCRF de faire des contrôles, ils vont faire 6.000 contrô
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