Plan social à Belfort : General Electric n'a pas de plan B

Ge: belfort restera un site majeur, assure le dg france

Dans un entretien accordé dimanche à L'Est républicain, Patrick Maffeis. le directeur des opérations pour l'Europe de General Electric (GE) a indiqué qu'il"n'a pas de plan B" pour le plan social prévoyant 1.050 suppressions de postes en France, principalement à Belfort, où l'activité se poursuivra.

Publié le 08-07-2019 par latribune.fr

L'industriel américain General Electric (GE) "n'a pas de plan B" pour son plan social, qui prévoit 1.050 suppressions de postes, principalement à Belfort, où l'activité se poursuivra, assure dans un entretien dimanche à L'Est républicain le directeur des opérations pour l'Europe du groupe.

Plan social de 12.000 personnes au niveau mondial

Le plan de suppressions de 1.050 postes, dont 800 à Belfort, "est la conséquence d'un projet beaucoup plus global, à l'échelle mondiale", qui "a touché 12.000 personnes dans le monde" et "malheureusement, aujourd'hui, on n'a pas de plan B", confie le directeur des opérations industrielles pour l'Europe de GE Power, Patrick Maffeis.

L'industriel "a enregistré près d'un milliard de pertes dans la division GE Power, ce qui correspond à trois millions par jour", rappelle-t-il.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, ont appelé GE à atténuer son plan social, objet ces dernières semaines d'une forte contestation locale et politique.

Rachat du pôle Energie d'Alstom en 2015

GE emploie quelque 4.300 salariés sur le site belfortain, dont 1.900 dans l'entité qui fabrique des turbines à gaz, activité frappée par 800 suppressions de postes.

Le groupe avait racheté le pôle Energie du fleuron français Alstom en 2015 et a dû payer des indemnités pour ne pas avoir respecté son engagement, pris au moment de l'acquisition, de créer 1.000 emplois nets en France d'ici à la fin 2018.

"On a quand même investi sur le si

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